Malaise vagal et alimentation : que faut-il savoir ?

Petite baisse de tension, bouffée de chaleur, sensation de vide… Le malaise vagal fait souvent peur, mais il reste bénin dans la grande majorité des cas. Ce petit dérèglement du système nerveux autonome provoque une chute de tension et peut s’accompagner de symptômes impressionnants. Heureusement, l’alimentation peut jouer un rôle de prévention intéressant. À condition d’adopter les bons réflexes.

Malaise vagal : ce qu’il faut comprendre

Avant de savoir quoi manger, il faut comprendre ce qui se passe dans votre corps. Car le malaise vagal ne sort pas de nulle part.

Un réflexe du corps un peu trop zélé

Le malaise vagal survient quand le nerf vague se déclenche de façon excessive. Résultat : le rythme cardiaque ralentit, la tension chute, la circulation s’affaiblit. Et vous voilà au bord de l’évanouissement.

Une femme qui souffre d'un malaise vagal

Ce nerf, qu’on appelle aussi « nerf parasympathique », régule plein de fonctions automatiques : digestion, fréquence cardiaque, respiration. Quand il s’emballe, votre corps tire le frein à main.

Les causes les plus courantes

Les déclencheurs ne manquent pas :

  • Un stress intense ou une émotion forte
  • Une douleur aiguë
  • Une longue station debout sans bouger
  • Une chaleur excessive
  • Une hypoglycémie
  • Une digestion difficile

Et dans bien des cas, l’alimentation joue un rôle silencieux, mais bien réel.

Ce que l’alimentation peut provoquer

Ce que vous mangez influence votre tension et votre digestion. Deux paramètres clés dans le déclenchement d’un malaise vagal.

Hypoglycémie : le piège de l’estomac vide

Sauter un repas ou rester à jeun trop longtemps, c’est risquer une chute de glycémie. Résultat ? Un cerveau qui manque de carburant. Et un corps qui réagit en coupant tout. D’où le malaise.

Les personnes sensibles doivent éviter les longues périodes sans manger. Mieux vaut répartir les repas dans la journée. Une collation saine entre deux repas peut prévenir bien des vertiges.

Digestion lente et malaise postprandial

Un repas trop lourd ou trop riche peut ralentir la digestion. Cela mobilise une grande partie du flux sanguin vers le système digestif. Résultat : moins de sang vers le cerveau, surtout si vous êtes déjà fragile. Le malaise vagal guette après un déjeuner copieux.

Mieux vaut privilégier des repas légers, riches en fibres, sans excès de graisses ou de sucres.

Aliments à éviter en cas de malaise vagal

Certains aliments favorisent les troubles digestifs ou la baisse de tension. Voici ceux à surveiller de près.

Les excitants en excès

Café, thé, boissons énergisantes… Ils stimulent, certes, mais peuvent épuiser le système nerveux à long terme. Ils provoquent aussi des pics de tension suivis de chutes brutales. À consommer avec modération. En même temps, vous adoptez les bonnes habitudes qui évitent les problèmes de prostate.

L’alcool

Il dilate les vaisseaux et peut favoriser l’hypotension. Un verre, pourquoi pas. Mais plusieurs, surtout en période de fatigue ou de chaleur, peuvent déclencher un malaise.

Les aliments très salés

Ils perturbent l’équilibre hydrique du corps. Cela peut provoquer une déshydratation masquée et donc une baisse de tension. Prudence avec les chips, charcuteries et plats industriels.

Les repas riches en graisses saturées

Ils ralentissent la digestion et fatiguent l’organisme. Frites, fromages très gras, sauces crémeuses… mieux vaut les éviter en grande quantité si vous êtes sujet aux malaises vagaux.

Les bons réflexes alimentaires au quotidien

Pas besoin de révolutionner votre assiette. Quelques ajustements suffisent à réduire les risques.

Hydratation régulière

Le nerf vague est sensible aux variations de tension. Et la déshydratation est l’un de ses déclencheurs favoris. Buvez régulièrement, même sans soif. L’eau est votre allié quand vous avez un malaise vagal, tout comme quand vous souffrez d’un dolichocôlon. De préférence de l’eau ou des tisanes légères.

S'hydrater pour éviter un malaise vagal

Fractionner les repas

Mieux vaut 4 petits repas équilibrés qu’un seul énorme. Le but ? Éviter les variations trop brutales de glycémie et limiter les efforts digestifs.

Favoriser les aliments riches en magnésium

Le magnésium soutient le système nerveux et limite les spasmes musculaires. Banane, chocolat noir, amandes, légumes verts… à intégrer régulièrement.

Miser sur les fibres douces

Les fibres régulent la digestion sans l’alourdir. Préférez les légumes cuits, les céréales complètes bien tolérées, les fruits frais.

Que faire en cas de malaise vagal ?

Connaître les bons gestes permet de réagir vite et de limiter l’inconfort.

Les bons gestes immédiatement

  • Allongez-vous si possible, jambes surélevées.
  • Desserrez vos vêtements.
  • Respirez calmement, lentement.
  • Buvez quelques gorgées d’eau si vous pouvez.

Le malaise passe souvent en quelques minutes. Mais il reste utile de comprendre ce qui l’a provoqué.

Faut-il consulter ?

Si les malaises se répètent ou s’accompagnent d’autres symptômes (perte de connaissance prolongée, douleurs thoraciques, etc.), consultez. Un bilan peut écarter une cause cardiaque ou neurologique.

Consulter en cas de malaise vagal prolongé

En résumé : prévenir avec son assiette

Pas besoin de régime strict, mais quelques réflexes alimentaires vous protègent au quotidien. Et les résultats sont souvent visibles rapidement.

Le malaise vagal peut survenir sans prévenir. Mais une alimentation adaptée fait souvent la différence. En évitant les excès, en soignant sa digestion et en hydratant son corps, vous réduisez fortement les risques.

Et puis, on ne le dira jamais assez : écouter son corps reste la meilleure prévention.

Adriana

Passionnée de cosmétique et santé, je partage mes découvertes pour aider chacun à adopter une routine de beauté plus saine. Fervente adepte des ingrédients naturels, j’aime explorer de nouvelles formules.

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