Crise d’acétone : les aliments à éviter pour limiter les épisodes chez l’enfant

Un enfant qui se plaint de maux de ventre, qui vomit sans fièvre, et qui semble tout à coup très fatigué ? Il est peut-être en train de faire une crise d’acétone. Ce phénomène, bien connu des parents, peut impressionner, mais se gère généralement bien… à condition de connaître les bons réflexes. Et cela commence souvent par l’assiette.

Voici un guide clair et rassurant pour comprendre les aliments à éviter lors d’une crise d’acétone, et comment adapter l’alimentation pour prévenir les rechutes.

Qu’est-ce qu’une crise d’acétone ?

La crise d’acétone survient lorsque l’organisme d’un enfant, souvent entre 2 et 10 ans, manque de glucides disponibles pour produire de l’énergie. Le corps puise alors dans les graisses, ce qui génère des corps cétoniques. Trop présents, ils provoquent des symptômes bien connus :

  • vomissements à répétition
  • haleine fruitée (odeur de pomme)
  • grande fatigue
  • douleurs abdominales
  • parfois une légère fièvre
Crise d’acétone : les aliments à éviter

Ces épisodes sont bénins dans la majorité des cas, mais ils peuvent vite s’intensifier si l’enfant ne mange pas les bons aliments ou en cas de jeûne prolongé.

Pourquoi l’alimentation joue un rôle ?

Lors d’une crise, le corps a besoin de glucides rapides et digestes. L’idée est de stopper la production d’acétone en apportant du sucre disponible sans effort pour l’organisme. À l’inverse, certains aliments vont favoriser l’accumulation de corps cétoniques, aggraver la crise ou gêner la récupération.

Crise d’acétone : les aliments à éviter

Voici une liste d’aliments à éviter dans votre cas.

1. Les aliments trop gras

Évitez le beurre, les fritures, les plats en sauce, les fromages à pâte dure et les pâtisseries grasses. Les graisses sollicitent le foie et accentuent la production de cétones.

Crise d’acétone : éviter les aliments trop gras

Même certains aliments sains comme les oléagineux ou les poissons gras peuvent être trop lourds lors d’une crise.

2. Les protéines animales en excès

La viande rouge, la charcuterie, les œufs, les bouillons de volaille concentrés… En trop grande quantité, ces aliments fatiguent l’organisme. Ils nécessitent un effort digestif important et peuvent retarder le retour à un métabolisme stable.

3. Les sucres complexes et les céréales complètes

Sur le papier, ce sont de bons glucides. Mais en pleine crise, l’organisme ne peut pas attendre qu’ils soient digérés. Les fibres ralentissent l’absorption. Mieux vaut garder ces aliments pour la phase de récupération.

À éviter : pain complet, riz brun, lentilles, flocons d’avoine.

4. Les boissons sucrées industrielles

Sodas, sirops chimiques, boissons aux arômes artificiels… Ces produits n’apportent pas de bons glucides. Et certains contiennent des édulcorants qui n’aident pas à stopper la crise.

Crise d’acétone : éviter les boissons industrielles

Préférez des solutions plus simples : eau sucrée, compote maison, jus de raisin pur jus.

5. Les produits laitiers gras ou fermentés

Lors d’une crise, évitez les yaourts entiers, les fromages affinés, les laits riches. Ces aliments contiennent à la fois des graisses et des protéines difficiles à gérer. Préférez un lait demi-écrémé bien toléré ou une boisson végétale douce si besoin.

Et ceux à privilégier ?

Certains aliments sont de vrais alliés pour récupérer rapidement et éviter la déshydratation. Le principe : miser sur des glucides simples, digestes, et peu gras.

Le combo idéal

  • Pain blanc grillé légèrement
  • Compote de pomme sans sucre ajouté
  • Banane bien mûre
  • Jus de raisin (en petite quantité)
  • Purée de carottes maison
  • Eau sucrée (1 c. à café dans 100 ml d’eau)

Pourquoi ça fonctionne ?

Ces aliments apportent du sucre rapidement disponible, sans surcharge pour le système digestif. Ils aident le foie à relancer la machine. Et ils évitent la production de cétones.

Crise d’acétone : les aliments à privilégier

Que faire pendant une crise ?

  • Fractionnez les repas : quelques bouchées ou cuillères toutes les 15 minutes suffisent.
  • Proposez des aliments sucrés faciles à avaler.
  • Évitez le lait tant que les vomissements persistent.
  • Hydratez régulièrement avec de petites quantités.
  • N’insistez pas : un enfant malade a besoin de repos.

Comment prévenir les crises ?

Les enfants sujets à l’acétone doivent éviter les longues périodes sans manger. Un petit-déjeuner riche en glucides est essentiel, tout comme les collations régulières.

Voici quelques habitudes simples à adopter :

  • Donner une compote ou un fruit en fin d’après-midi
  • Glisser un peu de confiture sur une tartine au goûter
  • Prévoir un repas du soir riche en féculents digestes (purée, pâtes, riz blanc)

En cas de fatigue, de maladie ou après une journée chargée, ces gestes peuvent éviter le déclenchement d’une nouvelle crise.

Quand faut-il consulter ?

Si la crise dure plus de 24 h, si les vomissements sont très fréquents, ou si l’enfant devient somnolent, consultez rapidement. En cas de doute, il vaut mieux demander un avis médical. Parfois, une courte hospitalisation permet de réhydrater et de stopper la crise plus efficacement.

Ce qu’il faut retenir en cas de crise d’acétone

La crise d’acétone peut surprendre, mais elle se gère bien avec les bons réflexes alimentaires. Limitez les graisses, évitez les protéines en excès, et misez sur des glucides simples.

Écoutez les signaux de votre enfant. Et gardez sous la main les bons aliments pour agir vite si besoin. Parce qu’avec un peu de sucre bien choisi, on évite bien des tracas.

Adriana

Passionnée de cosmétique et santé, je partage mes découvertes pour aider chacun à adopter une routine de beauté plus saine. Fervente adepte des ingrédients naturels, j’aime explorer de nouvelles formules.

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